Creative Talk with Caroline!
- By marion
Ah ma Caro! Caro ne ressemble à personne d’autre. Je pense que le premier mot qui vient à quiconque voyant Caroline pour la première fois est solaire. Ensuite, on la voit passer, elle fait l’effet d’un coup de vent! Disons qu’elle remue! Devant Caroline difficile de rester indifférent.
Je me suis dit, woww! Inconsciemment, je l’ai trouvée différente. Le lendemain, je la croise aux présentations des collections des créateurs, et je ne sais plus pourquoi ni comment, mais on s’est parlées. Et ça a été évident, on est devenues potes sur le champ! On avait des connaissances en commun, mais à part ça, j’étais alors rédactrice en chef de Puretrend à Paris , Caroline était psychologue à Marseille. Elle venait régulièrement à Paris, et très rapidement, on s’est revues, elle restait à la maison parfois.
Caroline avait commencé la photo, je l’ai suivie de peu. Ca n’a aucun lien, mais ça nous a d’autant plus liées. L’une comme l’autre je pense qu’on avait une énorme frustration dans notre expression artistique**. Notre travail n’a rien à voir, et pourtant tout nous lie. Sans doute la volonté qu’on a toutes les 2 de raconter des histoires, chacune à notre façon. Caroline fait un vrai travail en profondeur sur la femme, l’humain, elle raconte des êtres, elle se révèle. C’est parfois dur, brut, rude, ça remue. C’est aussi étonnant que beau. C’est noir et poétique, et souvent lumineux.
En attendant, je lui ai bien sur demandé de se prêter au jeu de l’interview, et elle a décidé de le réinterpréter à sa manière. Donc d’un small talk, passons à un Creative Talk with Caroline! Appréciez…
* Du 7 au 12 juillet, vernissage le 9 à 17 au 31 rue de l’Hotel de Ville. Avec Caroline Victor, Andrea Graziosi, Clément Paradis, Maki et Franck Déglise
** Après relecture, Caro me dit, je cite :’ je ne me suis sentie pas frustrée au niveau création artistique, je ne savais pas qu’il y avait ça en moi c’est plus né d’un besoin par rapport à mon histoire perso mais je ne savais pas que j’en ferai une démarche artistique. Je prenais déjà mon pied en créant dans mon domaine « psycho ».’